Créations d’entreprises

Développement logiciel et droit de propriété intellectuelle : gaffe aux stagiaires!



Nombreuses sont les PME et les Start-Up à avoir recours aux stagiaires pour palier au besoin de personnels, dans l’attente d’avoir les capacités financières d’embaucher. Le stagiaire ne pose pas vraiment de grande question juridico-existentielle quand il œuvre dans un domaine « classique » : photocopies, café, standard téléphonique (je chambre…). Mais si vous lui faites « bouffer du code » comme on dit chez les développeurs, alors attention aux implications juridiques !

 
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Pitcher, plaider, même combat ?



Tout Startuper qui se respecte se doit un jour d’affronter l’épreuve du pitch. Pas facile de prendre la parole devant un public nombreux et souvent chambreur, surtout quand on sait qu’une partie de son projet est lié à la qualité de son (très bref) exposé. Et si un avocat était le mieux placé pour vous dire comment plaider votre cause ?...
 
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5 points à vérifier avant d'acheter un site web.



Vous êtes sur le point de le faire! Vous allez racheter un site web au lieu d'en développer un. Après tout ça se fait tout le temps. Oui mais voilà, le copain de la mère du fils de votre ex-petite-amie a une cousine qui s'appelle Adèle et qui a fait un an de droit et Adèle, elle a dit que sans contrat, c'était risqué de procéder à une telle acquisition, même que c'est son prof qui l'a dit en Amphi un jour où elle écoutait. Ben elle a peut-être pas tort Adèle en fait...
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Starwars 7 : le réveil de la Force : on y va?



Une critique de film sur un site d'avocat?... Ben quoi, je suis fan de Starwars et je bosse dans le droit des TIC (y'en a plein dans la Guerre des Etoiles!!!). Enfin j'ai une vie en dehors du cabinet. Bref, plein de bonnes raisons de vous parler de ma matinée dans la salle obscure ce matin pour découvrir ce nouvel opus de la Guerre des Etoiles. J'avais 3 ans quand le premier est sorti! On sentait bien en arrivant au cinéma qu'il ne s'agissait pas de n'importe quel film : des jedis, Chewbacca, des Stormtroopers et une démo de combat au sabre laser en introduction. Bref, les fans s'étaient donnés rendez-vous. Le bilan est globalement positif. Les nouveaux personnages sont attachants et laissent entrevoir de belles perspectives d'évolution : de bonnes fondations pour la nouvelle maison. Les anciens sont fidèles à eux-mêmes (mention spéciale à Han Solo et Chewbacca...). En revanche, je reste un peu sur ma faim concernant une partie de l'intrigue que j'ai trouvé trop simpliste, téléphonée et sur Kilo Rent qui manque, à mon sens, singulièrement d'envergure par rapport à Dark Vador. On voit et on apprend, le concernant, trop de choses trop vite. Pas convaincu donc par ce vilain monsieur. Pas convaincu non plus par l'appellation "suprême leader" donné au chef des vilains, Snoke, et l'apparence choisi pour l'incarner. Il y a du Voldemort en lui. Enfin un carton carrément rouge au déroulement de l'histoire dont je ne dirai évidemment pas un mot pour ne pas spoiler mais franchement il y aurait peut-être matière à trouver d'autres idées que celles déjà vues et revues dans les épisodes précédents. Bilan malgré tout positif. Espérons qu'on aille plus en profondeur dans l'intrigue et qu'on complexifie plus l'histoire dans les prochains épisodes. Allez savoir si une série ne serait pas le format parfait pour Starwars?... Jouable? En attendant, que la Force soit avec vous!... Moi j'y retourne une deuxième fois ce soir pour me faire une meilleure idée... ;0)
 

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TESLA, SAFE HARBOR et nous...



Un coup de tonnerre a retenti sur la Planète Droit des nouvelles technologies.  Ce coup de tonnerre, qui passe inaperçu aux yeux du plus grand nombre c’est la décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 06 Octobre 2015 qui invalide le mécanisme d’adéquation " Safe Habor " permettant le transfert de données vers les entreprises adhérentes aux Etats-Unis.  Les transferts de données personnelles (protégées en France notamment par la loi du 6 janvier 1978) ne sont donc juridiquement plus possible dans les conditions du Safe Harbor (dont vous trouverez une explication limpide en suivant ce lien).


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Lost In Harmony : du juridique au 1er trailer...



Le Tokyo Game Show vient d'avoir en avant-première la chance de découvrir le trailer du premier jeu réalisé et produit par DIGIXART ENTERTAINMENT : Lost In Harmony. Un petit frisson a parcouru mon échine ce matin en découvrant ces images d'un jeu qui risque de faire beaucoup parler de lui quand il sera entre les mains de tout le monde. On est donc très fiers chez GetAvocat avec mon confrère et ami Christophe TOULZA (qui devrait figurer au Guinness Book des records pour la vitesse avec laquelle il a constitué la société) d'avoir participé à la naissance juridique de cette belle et prometteuse entreprise créée par Yoan et Anne-Laure FANISE  et de contribuer encore aujourd'hui à la continuité juridiique de cette aventure. Comment ne pas parler de cette collaboration avec cet artiste incroyable qu'est WYCLEF JEAN, ancien chanteur des Fugees!
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Vente de denrées alimentaires en ligne : pas forcément de délai de rétractation de 14 jours...



La loi Hamon est venue récemment renforcer le droit des consommateurs en allongeant notamment le délai de rétractation bénéficiant aux acheteurs en ligne. Si vous achetez un vêtement ou un vélo sur le web, vous bénéficiez donc des dispositions de l'article L121-21 du code de la consommation qui vous octroie la possibilité de renoncer sans raison à votre achat pendant 14 jours et non plus 7 comme avant. Toutefois, on le sait, le web n'a plus de limites et désormais on peut vendre tout et n'importe quoi en ligne, y compris des produits alimentaires et parfois les plus sensibles comme le prouvent avec un talent certain  lesnouveauxfromagers qui ont osé se lancer dans la vente et l'expédition de fromages au lait cru en ligne (testé et approuvé, je confesse que je suis fan du concept...). Le consommateur perd alors son statut de demi-dieu de la réglementation dans de tels cas de figure puisque la loi à travers l’article L121-21-8-4° du code  de la consommation prévoit que  « Le droit de rétractation ne peut être exercé pour les contrats (…)4° De fourniture de biens susceptibles de se détériorer ou de se périmer rapidement (...)». On imagine mal en effet le retour d'un Livarot après presque un mois de délai... Oui vous avez bien lu : 28 jours pour être exact puisque l'article Article L121-21-3 du code de la consommation donne 14 jours au consommateur pour renvoyer le produit : «Le consommateur renvoie ou restitue les biens au professionnel ou à une personne désignée par ce dernier, sans retard excessif et, au plus tard, dans les quatorze jours suivant la communication de sa décision de se rétracter (...) ». Sans cette exception, la poste n'aurait même pas à être sollicitée et de tels fromages pourraient rentrer chez eux par leur propres moyens... On rajoutera la disposition prévue par l’article L121-21-8-5° prévoyant également une exclusion du droit de rétractation pour la «(...)fourniture de biens qui ont été descellés par le consommateur après la livraison et qui ne peuvent être renvoyés pour des raisons d'hygiène ou de protection de la santé ». Ce qu'il faut retenir de tout cela c'est que le droit de rétractation, notion familière de beaucoup de français, connaît des exceptions - celles-çi n'en étant qu'un exemple - qu'il convient d'étudier avant de vous l'imposer dans vos conditions générales.
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