La licence d’évaluation : un bon outil juridique de sécurisation du logiciel.

La licence d’évaluation : un bon outil juridique de sécurisation du logiciel.



La gestion du risque de la copie de données, du pillage du savoir faire est complexe pour l’entreprise qui développe du code. Elle se retrouve souvent confrontée à des besoins contradictoires : faire connaître – et donc faire tester – sa solution, tout en préservant son savoir faire et éviter de retrouver quelques mois après une mise à disposition à un client, un copycat de son soft. On sait bien que l’entrepreneur sort souvent de sa zone de confort quand il s’agit d’envisager le juridique. Pourtant les outils de sécurisation existent pour lancer son bébé sans risquer de se faire gruger. Et dans le domaine du logiciel, la licence d’évaluation est un parfait exemple de ce que l’on peut utiliser afin de sortir le code « de son coffre » pour le faire tester en toute sécurité par les early adopters. Le contrat conférera ainsi les droits nécessaires à l’ensemble des tests du soft mais bornera son exploitation au domaine du privé, au test d’un POC ou d’une solution de prototypage. Ces droits seront limités dans le temps et dans l'espace, on prendra soin d’interdire ou d’autoriser le franchissement des frontières (attention à vos obligations légales en matière de logiciel de cryptage de données !...) et à taguer éventuellement les librairies du soft si d’aventure un ersatz de distribution est envisagée. Bref, protocoliser l’essai de son logiciel en phase de développement, c’est à la fois s’assurer un feedback utile pour améliorer les développements, susciter l’intérêt chez vos futurs clients et enfin faire cohabiter grâce au contrat adequat droit et TIC pour le meilleur… et pour le meilleur…