La gestion contractuelle des campagnes publicitaires par les agences webmarketing

La gestion contractuelle des campagnes publicitaires par les agences webmarketing



Le développement du commerce électronique via les réseaux sociaux, les moteurs de recherches et les campagnes display passe souvent par la parfaite maîtrise de tous les outils numériques permettant l’analyse, la rationalisation et l’optimisation des stratégies de communication sur le web. Nombreux sont en effet les outils permettant de mettre en œuvre les techniques de commercialisation et de communication qui sont propres aux nouvelles technologies. La rédaction des contrats appropriés est, tant pour l’agence webmarketing que pour ses clients, un levier de développement commercial permettant d’instaurer une nécessaire confiance entre les parties. Comment s’y prendre ? On en parle sur Getavocat…
 
Autant le dire tout de suite, ce type relation commerciale génère régulièrement des frictions : l’acteur sollicitant l’agence webmarketing considérant que les budgets engagés n’ont pas donnés suffisamment de résultats, l’agence webmarketing considérant, elle, que le client a « mis le bordel » dans les campagnes préparées en modifiant lui-même certains de ses aspects… bref, il y en a pour tout le monde.
 
Un bon contrat permet de renvoyer chacun à quelque chose de solide et de précis. On commencera par désigner des deux côtés les personnes référentes pour éviter la déperdition d’informations et d’énergie. C'est tout bête, mais là naissent souvent les premiers contentieux.

Définir les termes utilisés dans le conrat constitue aussi un point indispensable car si votre contrat se retrouve un jour devant le juge, vous aurez bonne mine de tenter de lui expliquer ce que signifie "campagne adwords", "reporting", "reach marketing" ou encore "analytics"... Succès garantit, je vous en parle d'expérience!
 
La modification des campagnes par le client constitue parfois pour l’agence de communication digitale une véritable plaie. Il faut donc prévoir une limitation du droit du client d'intervenir lui-même sur les actions menées et le conditionner à l'accord préalable  de l'agence webmarketing. En cas de violation de cette obligation, il faudra avoir prévu l'exclusion de la responsabilité de l’agence concernant les conséquences découlant des modifications ou des suppressions que le client aura réalisés lui-même, sans l’accord préalable de l’agence : en résumé, il faut surtout savoir expliquer les raisons du « pas touche » au client vis à vis des campagnes en cadrant le travail de collaboration en amont entre les parties.
 
Les actions de search-marketing  visant à assurer la visibilité des produits, des marques ou des services du client de l’agence digitale doivent être précisées. Il ne s’agit pas de définir dans une bible de 300 pages le ciblage d’acquisition de mots-clés dans les moteurs de recherche présents sur le web, mais d’indiquer ce que seront les mises en place des campagnes (achat de mots clés, de bannières auprès de régies, gestion des solutions de pilotage de campagne, etc…).
 
Même chose s’agissant de la gestion du display puisqu’il est indispensable de définir les actions qui viseront à améliorer le trafic vers le site web, à faire croître la notoriété des produits, des marques et des services du client de l’agence webmarketing.
 
Le reporting est aussi une source de contentieux quand on a pas pris la précaution de bien encadrer les modalités dans le contrat : à quelle fréquence a-t-il lieu ? Quelles infos concerne-t-il ? CPC?  Panier moyen? COS, ROI, bref, autant de termes aussi barbares les uns que les autres pour les néophytes, mais qui, bien maîtrisés dans le contrat permettent de s’assurer une véritable sécurité juridique et une collaboration sereine avec le client.
 
Autre point d’importance, souvent non contractualisé – et c’est une erreur – la rédaction du mandat de sous-traitance : pratique commune chez les agences de communication digitales, le fait de sous-traiter certaines action de SEO par exemple doit se faire avec l’accord du client (donc à prévoir dans le contrat). Il faut aussi prévoir ce qu'il adviendra de ces contrats de sous-traitance en cas de rupture du contrat principal. Là aussi soucis garantis si vous avez décidé de faire des économies sur votre juridique.
 
Quid enfin de la transmission de tous le codes d'accès aux divers outils en ligne permettant au contrat de se poursuivre chez un autre prestataire quand on en arrive à la rupture des relations ? Si des litiges de facturation surviennent alors que des campagnes sont en cours, là encore chaque partie a tout intérêt à avoir prévu une résiliation contractuelle apaisée et aménagée par étapes.
 
L'abonnement juridique que propose Getavocat (et hop placement produit!!...) est particulièrement approprié à ce type d'activité qui nécessite toujours beaucoup de réactivité, pas mal de rédaction de contrats et implique aussi parfois la gestion de litiges menant à des négociations transactionnelles en vue d'éviter des procédures judiciaires. 

Le couteau suisse juridique des agences webmarketing en somme. Alors on signe quand?...